Quelques notes à propos du livre "Dans la peau de Tintin" de JM Apostolidès:
A la p.68: on apprend que la girafe du "Congo" a été "écorchée" par Tintin (il s'agit pourtant manifestement d'une peau "artificielle", confectionnée quasi miraculeusement par Tintin).
Aux p.85 +99: pour Germaine, Hergé est "trop petit", "de taille trop petite" (ok, mais qui alors va nous révéler sa taille réelle?)
A la p.135: Rastapopoulos est présent dans l'Alph-art (!)., et ça se précise à la p.267: "Endaddine Akass, alias Roberto Rastapopoulos" (un scoop!)
A la p.152: l'assistant du professeur Hippolyte Calys -jamais nommé par Hergé- s'appelle désormais A.Mesplède (invention journalistique datant de 1947, citée dans "l'Expédition Calys", petit ouvrage paru en nov. 2007, et reprise ici...).
Plus stimulante est la page 276, à propos de l'Alph-art: "Incompréhensible si on s'en tient à une lecture de surface, le dernier album se présente comme une dernière énigme à déchiffrer. Tintin (...) nous demande (..) de réfléchir à sa place."
Ainsi que la page 315: "Tintin n'est pas un mythe", une citation émanant de qui vous savez, celui qui "bloque de facto les deux dimensions les plus importantes de l'oeuvre, à savoir la mythification de Tintin d'un côté et l'analyse savante de la saga de l'autre" (p.316).
Une attitude si étrange inviterait-elle (volontairement?, involontairement?) à démythifier Tintin via un autre genre d'approche?
Modifié 5 fois. Dernière modification le 06/12/19 21
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