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L'étrange affaire de 'Mr Hyde' et de son 'écho illustré' - une fable moderne
Envoyé par: mik (Adresse IP journalisée)
Date: 22/10/21 15:Oct
Petit rappel historique : quand Mr Hyde annonce discrètement en 2003 ('L'Archipel Tintin', Impressions nouvelles, p.10) et 2012 ('L'Archipel Tintin', Impressions nouvelles, p.12-13) que 'Tintin n'a pas encore livré tous ses secrets' (voir 'Lire Tintin aujourd'hui'), il avoue tacitement être un tintinologue 'averti'. Ceci à la différence de ses pairs, dont la frilosité s'explique par des raisons qui se laissent aisément deviner :
1. le discutable 'principe de parcimonie' ou 'de simplicité', dit 'principe du rasoir d'Ockham', selon lequel une info serait 'plus crédible' si elle est énoncée brièvement plutôt que sous forme d'avatars multiples ('Soviets', 1e case). Adopter ce principe permet de se défausser facilement de l'art 'invisible' d'Hergé, et de passer sous silence le fait qu'il a répété son simple leitmotiv (question n°52) de mille façons dans Tintin, de façon 'à la fois très simple et très compliquée', durant un demi-siècle.
2. la redoutable 'loi de Brandolini' :
Les fake news posséderaient un avantage décisif sur la vérité, car il est plus difficile de prouver le vrai que de justifier le faux. En d'autres termes, une vérité compliquée et dérangeante aurait moins de poids qu'une contre-vérité simple qui fait l'unanimité.
En répondant aux 'questions inédites', on peut constater par soi-même la complexité de la cryptographie oulipienne d’Hergé, qui dépend non seulement de la 'machine à lire' (sous 'initiés' sur ce site), mais demande encore une certaine participation du lecteur, qui doit -entre autres- tenir compte du nom, du son, de la forme et de la position de chacune des 24 runes (questions n°45+46) puisque, pour une raison 'X' devinable, l'écriture runique d'Hergé est encore taboue et n'est toujours pas incorporée à sa 'machine à lire', incarnée par une grille 'dont le devoir est (pourtant) de s'ouvrir' ('Soviets', p.43-B2 de la v.o. ou colorisée). Mais Tintin n'en est pas à un paradoxe près !
3. Pour le tintinologue 'normal', convoquer périodiquement le traditionnel sacro-saint Tintin 'lisse' permet d'éluder efficacement le très enchevêtré Tintin d'Hergé. Evoquer le trio infernal du Tintin d'Hergé (questions n°30+47) serait pour lui rédhibitoire, raison pour laquelle il préfère confier l'affaire au lecteur lambda plutôt que de risquer l'anathème ('Lire Tintin aujourd'hui').
Mais revenons à Mr Hyde, un tintinologue connu qui sort vraiment de l'ordinaire : son intérêt pour le 'Diable' est une véritable cerise sur le gâteau, qui montre qu'il est équipé pour 'aller plus loin' dans l'analyse du Tintin d'Hergé (question n°48).
Autre indice : dans un futur dictionnaire tintinologique, il faudrait entrer le vrai Mr Hyde sous 'C', mais également sous 'M', car il se cache parfois sous un pseudo ...tout comme les héros d'Hergé.
Hélas, cet expert s’est discrédité en allant trop loin avec la martingale*, autrement dit en incarnant lui-même 'Tintin & Cie', ce qui a entraîné des suites bien pires qu'un simple éloignement du milieu tintinophile : une condamnation du Tribunal ecclésiastique selon le Code du Droit 'canon', un mot qui fait très ironiquement écho au 'canon' utilisé pour tuer une mouche, soit le terme qu'utilise Hergé pour parler de (la martingale de) son Tintin.
Rendons tout de même hommage à Mr Hyde, grâce à qui on peut révéler ici, sous la forme d'une énigme tintinophile, la martingale d'Hergé avant même son 'passage secret' en Sondonésie, puisque ce leitmotiv à l'origine de Tintin possède désormais un écho, illustré 'en français' par les errements d'un tintinologue 'averti', pour son plus grand malheur, dans les deux sens du terme.
Sources : Internet, journaux français de juillet 2019
_______________________________________
* expression 'sondonésienne' choisie par Hergé dans les années 1920 comme 'génome' ou règle pour sa contrainte d'écriture et de dessin, à l'origine de la cryptographie oulipienne de ses 6x4 albums, propres à divulguer son secret à retardement.
Modifié 3 fois. Dernière modification le 16/05/22 10:May par mik.
1. le discutable 'principe de parcimonie' ou 'de simplicité', dit 'principe du rasoir d'Ockham', selon lequel une info serait 'plus crédible' si elle est énoncée brièvement plutôt que sous forme d'avatars multiples ('Soviets', 1e case). Adopter ce principe permet de se défausser facilement de l'art 'invisible' d'Hergé, et de passer sous silence le fait qu'il a répété son simple leitmotiv (question n°52) de mille façons dans Tintin, de façon 'à la fois très simple et très compliquée', durant un demi-siècle.
2. la redoutable 'loi de Brandolini' :
Les fake news posséderaient un avantage décisif sur la vérité, car il est plus difficile de prouver le vrai que de justifier le faux. En d'autres termes, une vérité compliquée et dérangeante aurait moins de poids qu'une contre-vérité simple qui fait l'unanimité.
En répondant aux 'questions inédites', on peut constater par soi-même la complexité de la cryptographie oulipienne d’Hergé, qui dépend non seulement de la 'machine à lire' (sous 'initiés' sur ce site), mais demande encore une certaine participation du lecteur, qui doit -entre autres- tenir compte du nom, du son, de la forme et de la position de chacune des 24 runes (questions n°45+46) puisque, pour une raison 'X' devinable, l'écriture runique d'Hergé est encore taboue et n'est toujours pas incorporée à sa 'machine à lire', incarnée par une grille 'dont le devoir est (pourtant) de s'ouvrir' ('Soviets', p.43-B2 de la v.o. ou colorisée). Mais Tintin n'en est pas à un paradoxe près !
3. Pour le tintinologue 'normal', convoquer périodiquement le traditionnel sacro-saint Tintin 'lisse' permet d'éluder efficacement le très enchevêtré Tintin d'Hergé. Evoquer le trio infernal du Tintin d'Hergé (questions n°30+47) serait pour lui rédhibitoire, raison pour laquelle il préfère confier l'affaire au lecteur lambda plutôt que de risquer l'anathème ('Lire Tintin aujourd'hui').
Mais revenons à Mr Hyde, un tintinologue connu qui sort vraiment de l'ordinaire : son intérêt pour le 'Diable' est une véritable cerise sur le gâteau, qui montre qu'il est équipé pour 'aller plus loin' dans l'analyse du Tintin d'Hergé (question n°48).
Autre indice : dans un futur dictionnaire tintinologique, il faudrait entrer le vrai Mr Hyde sous 'C', mais également sous 'M', car il se cache parfois sous un pseudo ...tout comme les héros d'Hergé.
Hélas, cet expert s’est discrédité en allant trop loin avec la martingale*, autrement dit en incarnant lui-même 'Tintin & Cie', ce qui a entraîné des suites bien pires qu'un simple éloignement du milieu tintinophile : une condamnation du Tribunal ecclésiastique selon le Code du Droit 'canon', un mot qui fait très ironiquement écho au 'canon' utilisé pour tuer une mouche, soit le terme qu'utilise Hergé pour parler de (la martingale de) son Tintin.
Rendons tout de même hommage à Mr Hyde, grâce à qui on peut révéler ici, sous la forme d'une énigme tintinophile, la martingale d'Hergé avant même son 'passage secret' en Sondonésie, puisque ce leitmotiv à l'origine de Tintin possède désormais un écho, illustré 'en français' par les errements d'un tintinologue 'averti', pour son plus grand malheur, dans les deux sens du terme.
Sources : Internet, journaux français de juillet 2019
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* expression 'sondonésienne' choisie par Hergé dans les années 1920 comme 'génome' ou règle pour sa contrainte d'écriture et de dessin, à l'origine de la cryptographie oulipienne de ses 6x4 albums, propres à divulguer son secret à retardement.
Modifié 3 fois. Dernière modification le 16/05/22 10:May par mik.
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