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Quand les Dupondt décident de 'faire la lumière, toute la lumière' ('Bijoux')
Envoyé par: mik (Adresse IP journalisée)
Date: 11/01/23 13:Jan

La 'lumière viendra de la lumière', annonçaient les parchemins du 'Secret de la Licorne', réunis sous une grosse ampoule électrique ('Secret', p.62-B3) afin de rendre lisibles les coordonnées 'sympathiques' de l'épave, tandis que peu après le vieux marchand de scaphandre déclarait énigmatiquement 'Tu ne trouveras pas de trésor' ('Trésor de Rackham de Rouge', p.10-C1).
A la fin des aventures, cette prédiction se réalise quand les héros arrivent à la pyramide des 'Picaros', située sur les coordonnées mêmes de Chichen Itza selon les données des parchemins et le méridien des Canaries, cette pyramide évoque moins un trésor qu'un danger. Par la rune 'I' de cette aventure, il s'agit d'une 'rétribution' au sens biblique, qui clarifie celui de la rune IXI en 'diabolo' des 'Bijoux' (voir la Bible, la question 50, 'Projections' et 'Eclaboussures'), une 'vengeance' qui conforte le mot 'kar' (question 52).

Quand les Dupondt 'font de la lumière' ('Objectif', p.23-24), c'est pour permettre la manifestation de la vérité par l'avatar 'électricité-abus', qui contre-attaque et se venge en les envoyant littéralement 'voler', préfigurant ainsi le message de représailles incarné par 'Vol 714', le 'Vol des bijoux', etc. (voir 'Eclaboussures').

Dans les 'Bijoux de la Castafiore', Hergé a trouvé un moyen 'invisible' pour que les Dupondt 'fassent la lumière, toute la lumière' (p.38-C3), et révèlent la nature de leurs abus sur mineur de manière brève, crue et 'en français', de manière enfantine en 'oubliant' de dessiner les clous de tapissier sur un dossier de chaise, des clous qui apparaissent soudain 'ex nihilo' à la page suivante ('Bijoux', p.39-A1). Sortis de 'rien' (='zéro' ='sifr' arabe, d'où le 'Chiffre'), ces 'clous' signalent une incarnation aussi capitale que 'Klow', une probable 'licence littéraire hergéenne' qui évoque le mot 'clou' à la sauce syldave, mais sans autre procédé qu'un bon dictionnaire français, ou de Mr Google.

Les avatars dénonciateurs Casta et Rasta donnent les clés du secret en livrant la grille et les runes (questions 45+46), tandis que leurs avatars secondaires, les Dupondt, sont amenés à avouer leur turpitude par ces clous-avatars, dont l'apparition retardée ne peut être attribuée à de la distraction, car on connaît le soin d'Hergé à assurer la lisibilité de son Tintin. L'importance de ce type de clou est d'ailleurs annoncée par la mise en scène d'un clou 'similaire' dans l'album 'préféré' d'Hergé ('Tibet', p.8-9).
(à suivre)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/01/23 14:Jan par mik.

Quand les Dupondt décident de 'faire la lumière, toute la lumière' ('Bijoux') suite...
Envoyé par: mik (Adresse IP journalisée)
Date: 23/01/23 18:Jan

Ces 'erreurs' ont toutes le même but 'invisible', qui est de conforter le sens de 'Vol 714' et des 'Picaros', aventures parfois décriées pour leurs scénarios tordus, mais justifiés par la forte contrainte d'écriture nécessaire à la divulgation, qui commence par celle de la langue du secret (le 'sondonésien' de 'Vol 714') et se poursuit par celle de la 'rétribution' (=lettre pi) via les 16 scènes des 'Picaros', qui nécessitent la substitution de 'boire' ou 'fumer' par le verbe 'pi' albanais, 'rétribution' déjà incarnée par le mot croate 'kar' ='châtiment' dans le 'Sceptre d'Ottokar' (voir 'Eclaboussures').

A l'époque du trois-mâts 'La 'Licorne', le siècle des 'Lumières' se proposait de lutter contre l'ignorance et l'Obscurantisme, en invitant à 'penser par soi-même'. Les systèmes cryptographiques choisis par Hergé pour construire son Tintin étaient déjà connus depuis un siècle pour celui d'Antoine Rossignol, deux et trois pour deux autres, et vingt-et-un siècles pour celui de César (Jules), le plus simple, peut-être le seul encore un peu connu, et subtilement évoqué 'in extremis' par Hergé dans l'Alph-art.
Mais de telles vieilleries n'intéressent nullement les Sciences dites Humaines, ni la tintinologie, du moins pas officiellement, car il faudrait alors changer de ton et surtout de logiciel pour trouver autre chose à dire sur Tintin. On peut raisonnablement douter que le témoignage enfantin d'une abominable histoire familiale belge des années 1910 intéresse lecteurs et spécialistes, confortablement assis sur le véritable Tintin d'Hergé, qui démontre pourtant qu'un enfant victime d'abus est marqué pour la vie, une vie occupée à métamorphoser un désastre moral en 24 vertueux albums 'pour les jeunes de 7 à 77 ans', afin de dénoncer ses abuseurs à leur insu, dans un but d'autoguérison et de revanche. Une menace qui pourrait toutefois contribuer à brider sinon les obsessions, du moins les actes de prédateurs, souvent des familiers ou autres individus fort 'sympathiques', qui se complaisent dans le mensonge et le chantage, jusqu'à faire de l'innocente victime un coupable, sinon un cadavre.

Dire officiellement la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, voilà qui serait une fin honorable pour le petit reporter, et qui le ferait sans doute enfin grandir et entrer dans l'âge adulte du Tintin d'Hergé.
La parole est aux spécialistes encore raisonnables, invités à rompre une indécente loi du silence, à arrêter d'usurper le témoignage du petit George dit 'Hergé', et à cesser d'instrumentaliser la tintinophilie et les tintinophiles, qui ne devraient pas avoir à le dire.
Leur tâche sera fort ardue, car 'un mensonge répété mille fois se transforme en vérité'... (Joseph Goebbels).



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/01/23 14:Jan par mik.



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