Retour à la page d'accueilChat
Bienvenue sur la page d'accueil du forum. Venez toujours sur cette page pour vous connecter (bouton "Identification") ou vous déconnecter (bouton "Déconnexion").
 
Question n°64 - Initiales J.D.M.C., runes et lévitation
Envoyé par: mik (Adresse IP journalisée)
Date: 16/12/23 10:Dec

On s'en souvient, les lettres J.D.M.C. apparaissent à quatre reprises dans Tintin, comme une signature liée à une vente d'armes par petite annonce, qui propose publiquement 'avions - tanks sous-marins etc...' ('Coke en Stock', p.3 + p.11).
On se souvient peut-être aussi de l'immense arme apparue 'sans réserve' dans la grille 'C', inscrite par les absences du mot 'réserve' (Q.59). Ceci pourrait impliquer des pensées 'noires' envers des abuseurs, ce qui ne devrait étonner personne, vu ce qu'Hergé révèle 'publiquement' à travers Tintin sur sa petite enfance.
Mais alors, dans quelles circonstances l'oncle Léon est-il mort en 1963, 7 ans avant son jumeau Alexis -le père d'Hergé- dont on ignore également la fin ?
Vu le risque majeur d'un nouvel 'oubli' qui pourrait être préjudiciable à la volonté d'Hergé dans de futures publications, la question mérite d'être posée, ce genre de 'détail' pouvant peut-être éclairer le silence de plus en plus pesant qui entoure les abus subis par Hergé, dont les tortionnaires, assimilés à des assassins 'SS' nazis (Q.55), font l'objet d'un silence qui pourrait cacher un secret moins avouable encore que l'officiel, camouflé sous une réécriture du passé (voir sujet 'sur la piste de Tchake').
Merci d'avance à qui réussira à éclairer cette grosse lanterne en révélant les causes de la mort des malfaisants jumeaux.

Mais revenons à notre sujet 'littéraire'.
On peut raisonnablement penser que les lettres J.D.M.C. sont en lien avec les runes et leurs albums correspondants (Q.13), et qu'elles signalent ainsi les aventures 'Objectif lune', 'Bijoux', 'Cigares' et 'Tibet'.
Une relecture attentive de ces aventures permet d'y découvrir quatre scènes qui peuvent être 'mises en abyme', et révéler ainsi une 'histoire dans l'histoire', permettant une fois de plus de repérer l'écriture invisible chère à Hergé, capable de transmettre son secret de mille façons, et de manière si obsessionnelle que cela en devient parfois lassant, pour ne pas dire tuant.
Et pourtant Hergé, cryptologue obsessionnel, disait s'amuser beaucoup en créant son Tintin, reflet de son enfance personnelle, qu'il tenait absolument à divulguer un jour (voir sujet 'Lire Tintin aujourd'hui: une affaire de 'double consentement').

En se basant sur les excellents avatars d'écriture que sont pour Hergé une 'marche' ou un 'marchepied' (='létra' hongrois), on constate que ces quatre aventures présentent des scènes de 'lévitation' -ou analogues- avec des personnages sustentés, sans appui au sol, laissant ainsi entrevoir la place d'une lettre virtuelle, ou deviner l'existence d'une rune invisible.
Le mot hongrois 'létra' a été évoqué plus d'une fois dans d'autres questions-'supplices', qui ne donnent évidemment qu'une très mince idée de l'enfer qu'a dû subir le petit Georges durant ses jeunes années, n'en déplaise aux lecteurs incrédules, ou aux sceptiques qui préfèrent se réfugier dans un silence complaisant, comme c'est souvent le cas dans ce genre d'affaire.

Le premier album concerné par les lettres J.D.M.C. est celui de la rune 'J' (avatar de la rune 'A' = '1' = secret familial, comme on l'a vu à la Q.46), à savoir 'Objectif lune', où Tournesol, furieux après avoir été traité de 'zouave', parvient à soulever aisément l'imposant 'chef de la Sécurité intérieure' et à le suspendre comme un poids plume par le col de la chemise à un portemanteau tout autant résistant (p.40-D3).
Dans le second album, les 'Bijoux de la Castafiore' (rune 'D'), Tournesol, agrippé à la chaise roulante de Haddock (d'emblée qualifiée de 'voiture de course' par Tintin, p.20-A4) 'lévite' au-dessus de la dizaine de marches extérieures du château, bousculant un médecin et sa voiture, une 'Ami 6' (p.55).
Le troisième album concerné (rune 'M') est l'édition originale des 'Cigares du pharaon' (pl.60-B2, ou pl.55-B2 de son édition colorisée de 2022) quand, pour échapper à ses poursuivants, Tintin s'accroche à un vêtement suspendu à un portemanteau, dans une scène paranormale qui disparaîtra de l'édition courante définitive.
Enfin, dans 'Tintin au Tibet' (rune 'C'), le moine 'Foudre Bénie' -un saint homme dont le nom confirme le 'tabou'- lévite carrément en présence de confrères (p.44) munis de lunettes 'Leclerc' ('Affaire Tournesol', p.42-D4), ces lorgnons en forme de '8' ou de signe mathématique 'infini', avatar d'un moine tout proche, nommé 'Savoir infini', un nom savamment 'utile' (Q. 53).
'Foudre Bénie' lévite encore brièvement devant Tintin et Haddock (p.50), qui n'a pas le temps de le photographier.
Une ultime lévitation a lieu au-dessus du toit de la lamasserie (p.62-A1), laissant deviner un moine auréolé de cinq petits traits, comme étonné de se retrouver si haut placé, et d'être pareillement éloigné des héros, un 'moine bouddhiste' = un 'saint' dans la langue du secret, ce qui laisse entendre qu'il incarne -par son nom- le 'tabou' hergéen via un 'procédé trans-culturel inédit' fulgurant, et même particulièrement 'électrique' (voir sujet 'Pourquoi tant d'éclaboussures dans Tintin').
Mais évitons ici les détails trop croustillants, et rappelons simplement que pour Hergé le 'Tibet' est son album 'le plus personnel', avec ses moines, stupas et cairns.

Ainsi, via les mystérieuses initiales J.D.M.C. inscrites dans 'Coke', Hergé réussit à capter l'attention en réunissant 'marches' ou 'marchepieds' virtuels, reflets de 'lettres' invisibles. 'Portemanteaux' et 'crochets' peuvent refléter les avatars de son Tintin via l'anglais 'portmanteau' ='mot-valise', autrement dit un 'mot à double sens', compatible avec les 'multiples avatars' clairement annoncés dès la 1ère case des 'Soviets', tandis que 'valise' =anglais 'case', est un mot qui peut signifier 'affaire' (Q.59) ou 'casse typographique' (=ensemble des 'lettres' à disposition d'un imprimeur).

Vu l'obsession d'Hergé à dire, redire et répéter sans cesse son leitmotiv secret pour tenter de se faire entendre, il n'y a là plus aucune surprise, et seul demeure l'intérêt cryptographique. Mais si beaucoup se sentent appelés par Tintin, il semble y avoir bien peu d'adeptes du Tintin d'Hergé, dont la lecture est pourtant implicitement signalée par l'auteur dans l'interview donnée lors du cinquantenaire.
Cette lecture, réalisée à l'évidence par les premiers initiés, est toutefois empêchée par eux-mêmes, qui ont jugé bon de la censurer, au mépris de l'enfance du petit Georges et de la volonté d'Hergé.
Ainsi l'omerta concerne non seulement le secret d'Hergé, mais aussi ses anciens décrypteurs, paradoxalement devenus des révisionnistes capables de s'asseoir sur son Tintin, avec une amnésie sélective qui soutient sciemment et officiellement des contre-vérités sur la déliquescence des proches du petit Georges (voir sujet 'L'étrange affaire de Mr Hyde' + Question n° 60).

Introduction à la question n°64:
Rappelons que dans les quatre scènes de 'lévitation', on retrouve les quatre héros principaux, issus -de manière 'enfantine'- de la martingale sondonésienne de l'abus:
- Tintin en suspension, caché derrière un court manteau rouge, les pieds invisibles, alors que dans l'édition couleur le manteau touche le sol, masquant ainsi les pieds du héros 'à la mèche penchée' -avatar du 'pencheM' sondonésien, 'implicitement' lié à l'écriture.
- Haddock au langage fleuri, qui tente d'immortaliser la lévitation de 'Foudre bénie' par une photo incluant le 'M' dessiné par l'écharpe jaune de Tchang, oubliée par Tintin.
- les Dupondt, policiers incarnés par le 'chef de la Sécurité intérieure' syldave.
- Tournesol, représenté de nuit sur une 'chaise' (=anglais 'chair') de malade, innocemment qualifiée par Tintin lui-même de 'nouvelle voiture de course' ('Bijoux', p.20-A4 + Q.56), survolant l'escalier qui mène aux jardins du château.

Dans la grille 'C', les runes des albums avec 'voitures de course' pilotées par Tintin -ou situées à sa proximité- inscrivent une anagramme plutôt 'verte', qui focalise l'attention sur le mot 'voiture'.
De manière enfantine, les mots 'de course' évoquent l'anglais 'of course' ='naturellement', un mot dont les occurrences inscrivent de manière tout aussi enfantine une étonnante 'boucle' -forcément légèrement 'octogonale'- dans la grille 'C', ou un 'anneau', qui peuvent évoquer l'étrange emblème du Santhéodoros.
L'imprévisible 'voiture de course' pilotée par Bobby Smiles ('Amérique', p.16-A3), sortie du 'néant' (~'zéro' ='sifr' arabe, d'où le 'Chiffre') peut signaler le 'Chiffre' hergéen présent dans le nom même du pilote 'Smiles', qui peut évoquer les inquiétants 'sourires' ou 'rires' des personnages du Tintin d'Hergé (Q.59), tout comme son 'good bye', compatible avec son rôle de pilote accessoire, 'secondaire' (='bye' anglais), un leurre exclu de l'anagramme verte des 'cinq voitures de course'.

Question n°64:
Dans ce contexte de voitures 'de course' et de 'naturel' ='natural' anglais (Q.56) ='bécarre' (signe musical) =avatar 'enfantin' de la rune Sowilo adoptée dans les années 1920 par les SS nazis 'assassins' =avatar des jumeaux maléfiques =avatar des petits éclairs 'élec-tri-ques' (Q.55) reflétés dans le nom de 'Foudre Bénie' (cf. supra), quels personnages semblent inexorablement destinés à être incarnés par le mot 'voiture' ?

Indices:
En dernière page de 'Coke en stock', le seul titre qui dénote une influence 'anglo-saxonne', figure la dernière épreuve d'un 'rallye' incongru, qui réunit implicitement des 'voitures de course', et qui -tout comme le mot 'club'- oriente discrètement sur le procédé trans-culturel 'utile' pour commencer à traduire les mots 'voiture' et 'de course'. Comme souvent chez Hergé, il s'agit de l'anglais, et le meilleur mot 'utile' qui autorise l'heuristique (Q.61) propre à la découverte du secret d'Hergé pourrait ainsi être le mot 'car'.

Encore faut-il pouvoir insérer le sens crypté de 'car' dans le 'mots-croisés' des 24 albums de Tintin, en s'assurant que cet avatar coïncide avec l'ensemble de l'oeuvre, d'autant qu'il est 'multiple', déjà rencontré sous sa forme 'kar' ='châtiment' croate (Q.52 + Q.62), un 'kar' étrangement traduit en 'roi' (des Belges, évidemment...) par le psy Serge Tisseron, qui s'est heureusement ravisé après être tombé dans l'invisible piège de la prétendue 'traduction' donnée par Hergé pour leurrer ses lecteurs curieux ('Sceptre', p.19, à mi-page).
On l'a vu, les quatre ou cinq langues implicitement présentes dans 'l'Île noire' jouent un rôle majeur dans le Tintin d'Hergé, dont l'auteur parlait la langue qui donne accès à ces idiomes particulièrement 'avatarogènes' mais discrets, ce qui peut sérieusement compliquer la tâche des 'continentaux'.

La réponse est à portée de main -et de dictionnaire- pour ceux qui ont su répondre à la question complémentaire n°62 bis.
A défaut, ceux qui peuvent admettre l'invraisemblable et difficilement admissible sens du 'sourire' ou du 'rire' dans le Tintin d'Hergé (Q.63) noteront l'ampleur de celui de Séraphin Lampion, et auront ainsi une petite idée de ce qu'il mijote avec son 'rallye' ('Coke' p.62), un événement assimilable à une 'course' ='run' anglais, avatar de l'irlandais 'run' ='secret, mystère', précisément à l'origine du nom des 'runes', dont la nazie 'Sowilo' de l'album, avatar de la réunion des jumeaux diaboliques dans 'Coke en Stock', sur le Shéhérazade.
Une réunion matérialisée par le 'ralliement' de leurs Chiffres ('4' et '7'), qui se rejoignent dans la grille de lecture 'C'.



Désolé, seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster dans ce forum.

Accueil    Aller sur le chat SAPBM