Re: En réfléchissant...
Envoyé par:
dofero (Adresse IP journalisée)
Date: 07/05/10 08:May
Zat is ze question...
Il s'agit d'un texte de la plantureuse chanteuse Juliette qui s'est amusée avec des mots rares dans la chanson "LE RAGGA ABSCONS"
"Traduction" (inscrite dans le livret) :
Quelques journaleux malveillants, amers critiques, dont les torchons sont truffés de fautes d'orthographe, papotent, s'amusent à de frivoles et ridicules jérémiades et autres plaisanteries éculées, fustigeant avec arrogance mon riche vocabulaire
Ils veulent m'ennuyer, ces minables benêts. Je ne peux faire autrement que d'esquiver leurs plaisanteries grossières : c'est mon image de marque, je suis à contre-courant. C'est le signe de reconnaissance entre mon public et moi
De facétieux nigauds affamés, un verre à la main, prêts à intriguer, guettant la moindre aubaine, pique-assiettes dans les soirées mondaines, médisent à qui mieux-mieux. S'ils croient me perturber, ils se mettent le doigt dans l'?il
Vous allez me suggérer, pour leur clouer le bec, de leur répondre du tac au tac, de me moquer de leur charabia avec verve, malice et entêtement, railler ces bouffons, piquer au vif ces pipelets
Je hais les soirées mondaines dans les lieux à la mode. J'ai horreur des petits-fours et des cocktails douteux. Toutefois, je ne bois pas que de l'eau ; je ne rechigne pas à déguster un grand cru
L'ignoble moine zélé déguisé en cône ambulant qui attend le retour du Messie n'est il pas plus obscur que moi, dans sa façon de refaire l'histoire ?
Ah ! Comme il est doux de rire en bonne compagnie ! Loin de la vulgarité, user de tous les artifices de l'humour et du jeu de mots, sans oublier la poésie, pour ensemble se réjouir en se divertissant !
Le public m'est reconnaissant d'accéder à sa demande en utilisant la richesse de notre langue. Amoureuse de la sémantique, et poète féconde, j'aime lui faire ce beau cadeau
Et si pour te séduire coûte que coûte, mon cher public, j'utilisais un langage banal et ennuyeux, désorienté et troublé de me voir dévier ainsi, tu me gronderais et te moquerais de ma chanson vouée à l'échec.