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Question n°54 : croix gammée personnelle ‘invisible’ inscrite dans Tintin
Envoyé par: mik (Adresse IP journalisée)
Date: 29/03/23 20:Mar

L'an 2023 est incontestablement très faste pour la tintinologie, avec une impressionnante pile de parutions nouvelles et de rééditions d'ouvrages sur Tintin et Hergé, mais le Tintin d'Hergé reste en rade, comme le 'Pachacamac' dans le port de Callao avec Tournesol endormi à bord ('Temple du soleil', p.5), lui aussi mis en quarantaine, sans doute encore victime de l'étrange tabou familial qui l'empêche de grandir et de devenir enfin adulte (voir sujet 'Quand les Dupondt...')
Voilà l'occasion de revisiter les leitmotivs habituels sur Tintin, qui ne sont guère ceux d'Hergé (questions 51-52), et laissent cette éternelle impression de 'déjà-vu' qui donne envie de sortir Tintin de sa zone de confort en posant de nouvelles questions, qui challengent l’étrange équation 'Syldavie = Roumanie' et autres assertions bizarres, comme la récurrente allusion à la 'Comédie humaine', alors que Tintin est bien plus 'dantesque' que balzacien (question 47), ou l’assertion 'Tintin est une oeuvre 'fermée' (comme le '4' ouvert fermé par une brique ?!, voir sujet 'Tchake'), alors que chacun peut constater les modifications posthumes (questions 16 + 53) introduites au fil des ans, comme si Hergé avait laissé ici-bas un agent pour parachever son Tintin en le rendant encore mieux lisible, même des décennies après son départ pour un monde qu'on lui souhaite meilleur.
Il faut croire que les nombreuses contre-vérités et approximations de la tintinologie sont conscientes et volontaires, peut-être destinées à pousser le lecteur à chercher à tout vérifier par lui-même, et à relire Tintin ‘texte et image’ simultanément, comme le faisait Hergé lors de sa création...

Quarante ans après sa mort, et sans doute contre l'avis de maints lecteurs non consentants, Hergé semble vraiment tenir à ce qu’ils sachent la vérité sur son Tintin, puisque son accord est acquis depuis longtemps (voir le sujet 'Lire Tintin aujourd'hui: une affaire de double consentement'), depuis les avatars annoncés (‘Soviets’ p.0), jusqu’aux dernières aventures, quand Tintin change de comportement et finit par se laisser mener, comme pour passer la main à d’autres, et peut-être au lecteur…
Ainsi Tintin n'est nullement un 'cold case', pas plus qu'il n'est étranger à sa croix gammée ‘personnelle', qui est précisément le sujet de la présente question, qui n'a évidemment rien à voir avec Degrelle ou le nazisme. On le sait, Hergé se plaisait à 'recycler' l'actualité, et il en va de même avec de vieilles lunes telles que le racisme ou la violence au Congo: il s'agit simplement de cryptographie oulipo-hergéenne, comme tout le reste, et cela nécessite évidemment l’appoint de la grille de lecture 6x4 albums à laquelle Hergé a consacré sa vie...

Introduction à la question 54:
Dans la grille de lecture 'C' (sur ce site) secrètement mise au point par Hergé, on constate que les 26 présences du mot 'joie' dans les 24 aventures de Tintin dessinent une étrange forme anguleuse, une structure arachnéenne qui semble ébaucher une croix gammée, qui se distingue mieux lorsqu’on déplace 'Vol 714' vers l'emplacement vide ('zéro' =arabe sifr', d'où le 'Chiffre') de l'Ile noire'. Ceci confirme indirectement le fait que ‘l'Ile noir' est un avatar de la très perturbante aventure qui révèle à la fois la langue du secret (le prétendu 'sondonésien'), et le secret lui-même (l'abus), puisqu'elle préfigure les 'Indes orientales' (‘Sondonésie’) via deux 'procédés trans-culturels inédits' successifs (question 32).
On constate alors la présence résiduelle de deux petits vides ('zéro' =arabe sifr', d'où le 'Chiffre'), dus à l’absence du mot ‘joie’ dans 'Trésor' et 'Temple', dont les avatars runiques 'Z' et 'A' viennent judicieusement parachever la croix gammée personnelle d'Hergé par sa 'signature', incarnée dans le 3A 'géorgien et géorgique', qui depuis 1929 tente de se faire passer pour un '3A' dans les quelques dialogues russes au début des 'Soviets', alors que cette lettre cyrillique unique ‘au sommet aplati’ est caractéristique de la langue parlée dans la province abkhaze de la …Géorgie, et se nomme zemlia, la 'terre', ce qui justifie sans doute son choix par Hergé, dont le prénom 'Georges' signifie 'le travailleur de la terre', célébré par Virgile dans les 'Géorgiques'.

Voici à présent la 'joyeuse' question 54:

Pour quelle raison le mot 'joie' a-t-il été choisi par Hergé pour amener à inscrire une croix gammée -faite de quatre lettres 'gamma'- dans sa grille stéganographique, constituant ainsi une sorte d'oxymore, un peu à la façon de 'la Vita è bella', le film de Bellini (question 51) ?
Pour répondre à cette question, on peut s'inspirer du titre catalan des ‘Bijoux de la Castafiore’ !

Indice : comme Hergé nous l'indique fort subtilement, sa croix gammée 'signée' est liée au titre 'Vol 714', avatar du vol des bijoux, comme on l'a vu notamment dans le sujet 'Quand les Dupondt ...'.

Re: Question n°54 : croix gammée personnelle ‘invisible’ inscrite dans Tintin
Envoyé par: mik (Adresse IP journalisée)
Date: 04/05/23 18:May

L'an 2023 est incontestablement très faste pour la tintinologie, avec une impressionnante pile de parutions nouvelles et de rééditions d'ouvrages sur Tintin et Hergé, mais le Tintin d'Hergé reste en rade, comme le 'Pachacamac' dans le port de Callao avec Tournesol endormi à bord ('Temple du soleil', p.5), lui aussi mis en quarantaine, sans doute lui aussi victime de l'étrange tabou familial qui empêche Tintin de grandir et de devenir enfin adulte (voir sujet 'Quand les Dupondt...').

Voilà l'occasion de revisiter les leitmotivs habituels sur Tintin, qui ne sont guère ceux d'Hergé (questions 51-52), et laissent cette éternelle impression de 'déjà-vu' qui donne envie de sortir Tintin de sa zone de confort en posant de nouvelles questions, qui challengent l’étrange équation 'Syldavie = Roumanie' et autres assertions bizarres, comme la récurrente allusion à la 'Comédie humaine', alors que Tintin est bien plus 'dantesque' que balzacien (question 47), ou l’assertion 'Tintin est une oeuvre 'fermée' (comme le '4' ouvert fermé par une brique ?!, voir sujet 'Tchake'), alors que chacun peut constater les modifications posthumes (questions 16 + 53) introduites au fil des ans, comme si Hergé avait laissé ici-bas un agent pour parachever son Tintin en le rendant encore mieux lisible, même des décennies après son départ pour un monde qu'on lui souhaite meilleur.
Mais peut-être que les nombreuses contre-vérités et approximations de la tintinologie sont conscientes et volontaires, destinées à pousser le lecteur à chercher à tout vérifier par lui-même, et à relire Tintin ‘texte et image’ simultanément, comme le faisait Hergé lors de sa création ?

Quarante ans après sa mort, et sans doute contre l'avis de maints lecteurs non consentants, Hergé semble vraiment tenir à ce qu’ils sachent la vérité sur son Tintin, puisque son accord est acquis depuis longtemps (voir le sujet 'Lire Tintin aujourd'hui: une affaire de double consentement'), depuis les avatars annoncés (‘Soviets’ p.0), jusqu’aux dernières aventures, quand Tintin change de comportement et finit par se laisser mener, comme pour passer la main à d’autres, et peut-être au lecteur…
Ainsi Tintin n'est nullement un 'cold case', pas plus qu'il n'est étranger à sa croix gammée ‘personnelle', qui est précisément le sujet de la présente question, qui n'a évidemment rien à voir avec Degrelle ou le nazisme. On le sait, Hergé se plaisait à 'recycler' l'actualité, et il en va de même avec de vieilles lunes telles que le racisme ou la violence au Congo: il s'agit simplement de cryptographie oulipo-hergéenne, comme tout le reste, et cela nécessite évidemment l’appoint de la grille de lecture 6x4 albums à laquelle Hergé a consacré sa vie...

Introduction à la question 54:
Dans la grille de lecture 'C' (sur ce site) secrètement mise au point par Hergé, on constate que les 26 présences du mot 'joie' dans les 24 aventures de Tintin dessinent une étrange forme anguleuse, une structure arachnéenne qui semble ébaucher une croix gammée, qui se distingue mieux lorsqu’on déplace 'Vol 714' vers l'emplacement vide ('zéro' =arabe sifr', d'où le 'Chiffre') de l'Ile noire'. Ceci confirme indirectement le fait que ‘l'Ile noir' est un avatar de la très perturbante aventure qui révèle à la fois la langue du secret (le prétendu 'sondonésien'), et le secret lui-même (l'abus), puisqu'elle préfigure les 'Indes orientales' (‘Sondonésie’) via deux 'procédés trans-culturels inédits' successifs (question 32).
On constate alors la présence résiduelle de deux petits vides ('zéro' =arabe sifr', d'où le 'Chiffre'), dus à l’absence du mot ‘joie’ dans 'Trésor' et 'Temple', dont les avatars runiques 'Z' et 'A' viennent judicieusement parachever la croix gammée personnelle d'Hergé par sa 'signature', incarnée dans le 3A 'géorgien et géorgique', qui depuis 1929 tente de se faire passer pour un '3A' dans les quelques dialogues russes au début des 'Soviets', alors que cette lettre cyrillique unique ‘au sommet aplati’ est caractéristique de la langue parlée dans la province abkhaze de la …Géorgie, et se nomme zemlia, la 'terre', ce qui justifie sans doute son choix par Hergé, dont le prénom 'Georges' signifie 'le travailleur de la terre', célébré par Virgile dans les 'Géorgiques'.

Voici à présent la 'joyeuse' question 54:

Pour quelle raison le mot 'joie' a-t-il été choisi par Hergé pour amener à inscrire une croix gammée -faite de quatre lettres 'gamma'- dans sa grille stéganographique, constituant ainsi une sorte d'oxymore, un peu à la façon de 'la Vita è bella', le film de Bellini (question 51) ?
Pour répondre à cette question, on peut s'inspirer du titre catalan des ‘Bijoux de la Castafiore’ !

Indice : comme Hergé l'indique fort subtilement, sa croix gammée 'signée' est liée au titre 'Vol 714', avatar du vol des bijoux, comme on l'a vu notamment dans le sujet 'Quand les Dupondt ...'.

Commentaires sur la question n°54 :

Composée de quatre lettres 'gamma' issues du grec, la croix gammée nazie (= allemand Hackenkreuz, littéralement ‘croix à crochets’) interprétée par Hergé est un reflet, un avatar ou un ‘écho illustré’ de son écriture, ce que confirme le catalan 'gamma' ='gamme' =It.scala ='escalier', avatar d’écriture via le hongrois 'létra', avatar de l’espagnol 'letra’ ='lettre', comme on l'a vu.
Etant donné que 'bijou' se dit 'joie' en catalan, les quatre gammas de cette croix gammée personnalisée par la signature d'Hergé associée à son secret ('ZA’) peuvent incarner une sorte de ‘pacte à quatre’ des bijoux principaux qui reflètent le secret sondonésien par leurs avatars, à savoir le sceptre~Y, la 'pince de crabe~7', l''Aigle~A~1' et le 'château~4' (alignés dans la 3e colonne de la grille de 6x4 albums), un secret simplifié et carrément chiffré dans le titre de 'Vol 714', album impliqué dans la croix gammée hergéenne par sa permutation avec celui de l'Ile noire.
Une croix à ne pas confondre toutefois avec la 'Croix de l'Aigle' !

Mais Hergé n'en reste pas là, car il recycle également pour son usage personnel l'emblème d'un autre système politique apparemment opposé mais analogue, à l'image des emblèmes syldaves et bordures: après la croix gammée nazie, celui de la faucille et du marteau du régime soviétique, déjà évoqué dans le sujet 'Éclaboussures’.
Ces deux grands régimes abuseurs criminels, tous deux obsédés à ‘formater’, pour ne pas dire 'déformer' la jeunesse, étaient évidemment prédestinés à entrer en résonance avec le Tintin d'Hergé, qui dénonce une enfance de souffre-douleur et de maltraitance.
Ce lien étroit entre ces régimes est rendu visible de manière 'enfantine' dans les 'Picaros', quand apparaît soudain un hélicoptère d'origine soviétique, un MIL Mi-1, au San Théodoros ('Picaros', p.35-36), un pays où se succèdent les régimes de droite, à en juger par la persistance de bidonvilles après un 'changement' de régime (p.11-D2 vs p.62-D2).

Le premier aéronef soviétique apparu dans Tintin, le très paradoxal Polikarpov I-1 (son moteur était un 'Liberty' ...américain) emprunté par Tintin porte un emblème soviétique truqué car inversé ('Soviets' v.o. p.108-A2), une 'faute' hergéenne qui signale implicitement le rôle d'avatar personnel tenu par la 'faucille' ='srp' croate (reflet du maltais 'serp' ='serpent') et le 'marteau' ='tabuh' sondonésien, avatar du 'tabou'.
Faisant écho aux origines soviétiques du MIL MI-1 qui rôde à point nommé dans ce coin de jungle perdu, la queue du 'serpent' anaconda -qui se bat avec un 'crocodile'- prend soudain une forme de 'serpe' ou 'faucille', tandis qu'un effet 'marteau' est clairement visible sur la tête de Haddock, qui en sort assommé ('Picaros', p.37-B2).

Mais en quoi l'emblème soviétique, revisité dès 1929 pour en faire un avatar personnel, pouvait-il servir à Hergé?
Comme on va le voir, il s'agit bien sûr de dire une fois de plus le leitmotiv secret à retardement, cette fois grâce au 'crocodile' intriqué avec le 'serpent', parmi moult éclaboussures (p.37-B1-B2). Le message des crocodiles est lisible dans la grille stéganographique: avec les alligators et les caïmans, ils apparaissent dans les cinq aventures (Congo, Cigares, Temple, Coke et Picaros) qui portent les runes G, M, A, S, et I, dont l'anagramme SIGMA est la lettre grecque utilisée en maths à la place du mot 'somme', 'sum' en anglais.
Comme on peut s'y attendre avec une telle syllabe chez Hergé, la syllabe 'bang' ne doit pas être loin, afin de dire une fois de plus le 'sumbang' sondonésien, le secret familial indicible en français (voir Q.13, Q.17, Q.24, Q.39).
Vu que l'avatar multiple' ('Soviets', 1e case) sondonésien 'tabuh' signifie à la fois 'tabou', 'marteau' et 'tambour', et que ce dernier se dit précisément 'bang' en gaélique (voir Q.10 + Q.14), une des langues signalées d'une manière ou d'une autre par Hergé, car indispensables à son supernomenclateur trans-culturel, l'effet 'marteau' du serpent dit 'bang en images' via son avatar 'tambour' invisible, pour former 'sumbang' dans la langue du secret, le sondonésien...

Ceci est implicitement corroboré par l'improbable scène du 'transmetteur d'ordres' qu'Haddock détruit à coups de 'marteau' ('Coke' p.56). Un ’marteau' =’tabuh’ en sondonésien associé à un transmetteur d'ordre peut fort bien évoquer l'ordre 'ancien' des 24 albums du Tintin d'Hergé, évidemment 'tabou' puisqu'il donne accès à la grille stéganographique hergéenne, celle qui permet de révéler ce qu'est vraiment le secret d'Hergé (voir sujet 'Tchake').



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/11/23 17:Nov par mik.



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